La saison de l’éclosion pour Zakaria Aboukhlal. Arrivé à Toulouse l’été dernier, le Marocain affiche 11 buts et 5 passes décisives toutes compétions confondues, en 35 matchs (29 titularisations). En Ligue 1, son bilan est de 7 réalisations et 5 offrandes. Alors qu’en Coupe de France, ses 4 buts ont permis au Téfécé d’atteindre la finale où il défiera Nantes, tenant du titre.
L’ailier de 23 ans, transfuge de l’AZ Alkmaar, a aussi disputé le Mondial 2022 avec le Maroc. Et quel parcours. Zakaria Aboukhlal et ses coéquipiers ont atteint les demi-finales. Le meilleur parcours de l’histoire pour une nation africaine. « C’est un rêve pour tout joueur de disputer la Coupe du Monde pour son pays. Pour le Maroc, c’était spécial, les supporters étaient complètement fous. Je pense que tout le monde a vu qu’on avait les meilleurs supporters du monde. À tous nos matchs, le stade était plein à craquer. On a joué un bon football et on a fait ce qu’aucune nation africaine n’était parvenue à faire en se hissant en dans le dernier carré. En plus, j’ai également marqué en Coupe du Monde donc voilà un autre rêve réalisé. (…) », Confie-t-il à Onze Mondial. Son but a été inscrit contre la Belgique au premier tour (victoire 2-0).
Une ode à Regragui
Appelé pour la première fois avec Vahid Halilhodzic, le 13 novembre 2020 face à la Centrafrique, Zakaria Aboukhlal a marqué quatre minutes seulement après son entrée en jeu. Depuis, le natif de Rotterdam (Pays-Bas), totalise 18 sélections (3 réalisations). « C’était vraiment un moment spécial. C’était un rêve devenu réalité. En plus de ça, la première fois que j’enfile le maillot, quatre minutes plus tard, je marque. C’était vraiment un moment incroyablement spécial pour moi ».
Désormais entraîné par Walid Regragui, Zakaria Aboukhlal apprécie évoluer sous les ordres de l’ancien défenseur, qui a aussi joué pour Toulouse. « Le coach sait comment nous parler et nous toucher au plus profond de notre chair. Il sait comment nous gérer. Côté foot, je n’ai même pas besoin d’en dire beaucoup, il suffit de voir notre parcours et la manière dont on a joué dans cette Coupe du Monde pour comprendre la valeur du coach. Il mérite tout le crédit du monde tout simplement parce qu’il a récupéré l’équipe seulement trois mois avant la compétition. Regardez l’état de l’équipe au moment où il l’a récupérée et ce qu’il en a fait en si peu de temps, on est sur deux mondes totalement différents. Il a fait un énorme travail. Je pense que tous les joueurs du Maroc sont très heureux de l’avoir en tant que coach. »
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