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Super League africaine : retard au coup d’envoi et nouveau nom

« En octobre de cette année, la première Super League commencera. Certains demandaient les dates, nous les avons. » C’est par ces mots que le président de la Confédération africaine de football a confirmé le lancement de la toute première édition de la Super League africaine. Compétition qui va venir supplanter la Ligue des champions et la Coupe de la CAF pour devenir la nouvelle vitrine des compétitions interclubs sur le continent et générer près de 100 millions de dollars, dont 2,5 millions pour chaque participant. De quoi permettre aux clubs de pouvoir davantage se structurer et se développer.

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Pression des sponsors pour un changement de nom

« L’un des principaux objectifs de la Super League africaine est de travailler avec nos clubs pour payer les joueurs de football en Afrique, des salaires attractifs et compétitifs à l’échelle mondiale », a fait savoir le dirigeant sud-africain. Initialement, le tournoi devait débuter dès le mois d’août. Mais compte tenu des difficultés rencontrées pour mettre en place cette première édition, notamment sur le plan financier, la CAF s’est résolue à reporter le coup d’envoi de deux mois.

S’adressant à SABC Sport, Patrice Motsepe a également indiqué que la Super League allait déjà changer de nom. Une décision prise compte tenu de l’image négative véhiculée par le concept de Super League lorsque des clubs européens ont cherché à le mettre en place, avant de faire machine arrière, face à une vive opposition des instances et supporters. « Certains des grands sponsors disent que l’histoire de la Super League en Europe n’était pas bonne et que si vous associez le nom  »super » à une compétition, cela peut avoir des connotations négatives », a fait savoir le dirigeant, avant d’indiquer : « Je continuerai à utiliser le nom la Super League africaine. Jusqu’à ce que nous le changions. » Un naming du tournoi avec un des principaux sponsors, comme pour la CAN, ne serait pas à exclure.

Huit équipes sur la ligne de départ

En revanche, pas de changement pour ce qui concerne la prime promise au futur vainqueur. Celui-ci devrait empocher la somme de 6 millions de dollars (soit 5,6 millions d’euros). Et elles ne seront que huit équipes sur la ligne de départ. Initialement, ils devaient être 24 clubs, avec des équipes réparties dans trois groupes composés selon leur zone géographique, à savoir : l’Afrique du Nord, l’Afrique Centrale et de l’Ouest, et enfin l’Afrique australe et de l’Est. Mais il n’y en aura donc que huit pour ce lancement : Al Ahly (Egypte), l’Espérance Tunis (Tunisie), le Wydad Casablanca (Maroc), les Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), le TP Mazembe (RD Congo), le Horoya (Guinée), le Petro Atletico (Angola) et Simba (Tanzanie).

Reste à savoir comment cette Super League africaine sera financée dans les faits, un partenariat avec l’Arabie Saoudite ayant été un temps évoqué. Mais ce dernier devait être conditionné à un possible soutien de la CAF à la candidature du pays pour la co-organisation du Mondial 2030. Depuis, les Saoudiens semblent ne plus être en course pour une candidature.

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