Les clubs européens en rêvaient, l’Afrique l’a fait. Le continent va avoir sa Super League. La cérémonie de lancement a eu lieu ce mercredi 10 juillet à Arusha, en Tanzanie. Le tournoi doit comporter 24 équipes. Le début de cette nouvelle compétition est prévu pour la saison 2023-2024. Une aubaine si l’on en croit le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.
Face aux médias, ce dernier s’est enflammé pour cette compétition. «La Super League africaine est l’un des développements les plus excitants de l’histoire du football africain, décrète le dirigeant sud-africain. L’objectif en termes de ce que nous essayons de réaliser est très clair, le premier est de s’assurer que le football de club africain est de classe mondiale et rivalise avec le meilleur dans le monde. Il s’agit de l’avenir du football africain, il s’agit de la prise en charge par l’Afrique de son avenir. Pour ce faire, nous avons besoin d’argent.»
Un tournoi pour renflouer les caisses
En termes d’argent, le prix global de cette Super League est évalué à 100 millions de dollars (environ 97 millions d’euros). Le vainqueur de la compétiton aura un magot de 11,6 millions de dollars (environ 11 222 420 euros).
Cet aspect financier est d’ailleurs l’un des arguments de base de Patrice Motsepe. Ce dernier pense ainsi que la Super League apportera un meilleur équilibre pour les écuries du continent.
Il dit : «Les clubs africains n’ont jamais eu de bonnes bases, financièrement, pour garder certains des meilleurs joueurs d’Afrique. La partie financière du football de club est un problème crucial et ce que nous espérons faire, c’est améliorer la qualité du football. Nous devons exciter les spectateurs à regarder le football local pour que ce soit aussi bon que de regarder le football n’importe où dans le monde.»
A noter que chaque club participant recevra près de 2 500 000 euros de primes.
