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La Zambie en crise

Mondial Féminin 2023-Zambie : Grace Chanda expulsée du groupe

Un nouveau scandale secoue la sélection zambienne au Mondial Féminin. A la veille de leur entrée en lice face au Japon, les Zambiennes n’ont pas à l’heure actuelle l’esprit de la compétition. Le média Relevo révèle que la star de la Zambie Grace Chanda a quitté le groupe.  La FAZ a d’abord annoncé une blessure de la joueuse avant de traiter Chanda d’« indisciplinée » d’avoir « une mauvaise influence » sur le reste du groupe. Elle serait à l’origine de la grève des joueuses contre le non-paiement des primes.

Un sélectionneur accusé d’abus sexuels

En réalité ce mouvement de contestations au sein de la sélection zambienne est la conséquence de plusieurs situations « inacceptables ». Le 10 juillet 2023, le Guardian annonçait une bombe. Le sélectionneur de la Zambie Bruce Mwape est accusé par ses joueuses d’abus sexuels. « S’il [Mwape] veut coucher avec quelqu’un, vous devez dire oui. C’est normal que l’entraîneur couche avec les joueuses de notre équipe. Elles sont menacées de sanctions si elles osent dire quoi que ce soit sur ce qui s’est passé » révélait une source proche des joueuses. Interrogé immédiatement, le président de la FAZ, Adrian Kashala s’est exprimé sur le sujet : « Bien que nous n’ayons aucune trace de plaintes officielles de qui que ce soit sur ces allégations, nous les considérons comme très sérieuses et avons ouvert une enquête à ce sujet ». Le dossier a été transmis à la FIFA et à la police zambienne.

2 ans sans paiement de primes

Ce n’est pas tout. La frustration au sein de la sélection de la Zambie est aussi dû au non paiement des primes. A quelques heures de disputer la 1ère journée du Mondial 2023, les joueuses n’ont plus touché un centime depuis les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. D’après le quotidien anglais : « Depuis leur arrivée à leur camp de base en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde la semaine dernière, les joueuses auraient pris part à des manifestations silencieuses qui consistaient à des déplacements vers des entraînements et des matchs sans chanter, une tradition pourtant habituelle. Elles ont également été contraintes de signer un code de conduite controversé qui a été décrit comme imposant des « restrictions ridicules », aux joueuses pendant leur séjour au camp. »

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