La finale retour de la Ligue des champions africaine promet. Entre le Wydad qui reçoit et Al Ahly qui se déplace dimanche 11 juin, rien n’est encore joué. Même si les Egyptiens ont pris une précaire avance de 2-1 à domicile, il y a une semaine. Les Casablancais savent qu’avec l’appui de leur public, ils peuvent renverser la tendance et conserver dans la foulée, leur titre.
Cette finale retour de la Ligue des champions ne sera pas seulement une affaire de joueurs dans le terrain. Sur les bancs techniques, le duel de tacticiens entre le coach du Wydad, Sven Vandenbroeck et celui d’Al Ahly, Marcel Koller, méritera une camera isolée.
Au match aller de la der de la Ligue des champions, le Suisse Marcel Koller a pris un léger avantage sur Sven Vandenbroeck. Un avantage que compte démonter le Belge. «J’ai une meilleure connaissance de football africain que l’entraîneur adverse (Koller). Est-ce que c’est un avantage ? Peut-être oui. Mais l’entraîneur de l’équipe adverse a plus d’expérience que moi. Chacun de nous à ses caractéristiques», souligne Sven Vandenbroeck. «Le WAC a acquis une grande expérience en Ligue des champions. Après le match nul face à Mamelodi Sundowns à domicile, personne ne pensait que nous allions passer en finale. Mais on a réussi. C’est un groupe qui joue ensemble depuis 5 ans. Ils ont atteint une grande maturité. Ils savent comment jouer et comment rester solidaire», poursuit-il.
Koller 1, Vandenbroeck 0
A 2-1, les Egyptiens savent bien souffrir pour préserver leur acquis. Comme le soulignait d’ailleurs l’international malien Aliou Dieng. «On n’aura pas besoin de faire le jeu pour marquer», faisait-il remarquer au micro de Canal+. Pour son entraîneur, même avec un but encaissé à domicile, Marcel Koller reste convaincu que son équipe est capable de terminer le travail à Casablanca. «Je suis certain que nous sommes capables de marquer un but au Maroc qui nous donnera un bon avantage pour un résultat positif», dixit Koller.
Quelle finale retour de Ligue des champions entre deux techniciens qui veulent inscrire leur nom au panthéon.
Jim CEESAY
