fbpx


Les supporters déchainés lors d'Espérance de Tunis-JS Kabylie

LDC CAF : 31 supporters de l’EST en prison après les incidents face à la JSK

Samedi 29 avril, des scènes dignes d’une guérilla urbaine ont eu lieu en marge du match entre l’Espérance Tunis-JS Kabylie, en quart de finale de la Ligue des champions de la CAF. Les incidents, qui ont provoqué un incendie au stade olympique de Radès. Résultat : une interruption de plus de 30 minutes. Ce jeudi 4 mai, les autorités judiciaires tunisiennes ont décidé de sévir. Elles ont ainsi annoncé avoir ouvert une enquête sur les circonstances afin de situer les responsabilités dans ces violences. C’est Omar Hnaïen, le porte-parole du tribunal de première instance de Ben Arous (à côté de Tunis), qui a livré l’information à la presse locale.

Selon Omar Hnaïen, 31 supporters de l’Espérance Tunis ont reçu un mandat de dépôt. Alors que 27 autres, laissés en liberté, font aussi l’objet d’une enquête. Les faits reprochés sont «association de malfaiteurs dans le but d’attaquer des biens et des personnes et pour l’agression».

Des incidents plus médiatisés que le résultat

À l’origine de ces sanctions, des affrontements lors de la première période de ce match. Des supporters de l’Espérance, essayant d’entrer sur la pelouse, ont buté sur les forces de l’ordre. Ensuite, selon la radio tunisienne Mosaïque FM, ils ont renversé des poubelles avant de mettre le feu à un couloir d’accès. Des grenades lacrymogènes et autres projectiles plongent par la suite, le stade dans une fumée épaisse. Plus dramatique encore, des vidéos ont montré un supporter avec une tronçonneuse. Ces incidents ont presque éclipsé le résultat sportif puisque l’Espérance Tunis a décroché sa qualification en demi-finale de la Ligue des champions en faisant match nul 1-1. Les Tunisiens l’avaient emporté 1-0 à l’aller en Algérie. Après ce match, la CAF avait exigé que les responsabilités soient fixées et des sanctions prises.

This site is registered on Toolset.com as a development site.