fbpx


Anelka sur Djamel Belmadi (Algérie)

Djamel Belmadi : « Gagner la CAN n’a pas enchanté certains en Algérie »

Djamel Belmadi n’est pas connu pour faire dans la langue de bois. Une fois de plus, le sélectionneur algérien a été fidèle à ses principes. Alors que l’émission phare de la radio RMC, « l’After Foot », a posé ses valises à Alger dans le cadre d’une émission exceptionnelle autour du football algérien, le technicien de 47 était l’invité spécial du programme. L’occasion pour lui d’évoquer ses cinq années à la tête de l’équipe nationale, ses prochains défis, mais aussi la pression sur ses épaules de sélectionneur. Du ressenti de l’ancien milieu de terrain, si la critique est nécessaire pour se remettre en question, certaines attaques à son encontre sont devenues permanentes.

Lire sur le sujet : Algérie : « Qui est le responsable ? », Belmadi en remet une couche sur Sidi Moussa

« Cette pression, je ne pense pas qu’elle soit populaire. Ça fait cinq années que je suis là. Il y a eu un avant, pendant et après CAN 2019, quand on la gagne », a-t-il lancé, avant de poursuivre : « Et ça n’a toujours pas enchanté certains et on ne parle pas du peuple. » Un message à peine voilé à l’attention de certains dirigeants du football algérien. Dernier exemple en date, la polémique autour de l’état du Centre technique de Sidi Moussa, qui a conduit à délocaliser le stage de préparation des verts avant d’affronter la Tanzanie en éliminatoires de la CAN 2023. Belmadi avait même dans un premier temps souhaité que l’équipe parte se préparer en Tunisie, avant l’intervention du ministère des Sports qui a finalement choisi la ville d’Annaba.

« Certains font exprès de ne pas comprendre »

En guise d’exemple, Belmadi s’est appuyé sur les critiques reçues après le match nul face aux Tanzaniens, ses détracteurs l’accusant d’avoir trop remanié son équipe. « On était sur cinq victoires en cinq matchs et j’ai mis une équipe quasiment de U23 avec de nouveaux visages, des joueurs qui découvrent la sélection. Il n’y avait qu’un champion 2019 (Aïssa Mandi), tout le reste n’était que des nouveaux capés. Effectivement quand on joue avec beaucoup de jeunes dont c’est la première sélection, et qui n’ont travaillé ensemble que deux jours avant un match, on ne peut pas tout gagner », s’est-il défendu. « Si j’avais joué avec les joueurs habitués, j’ai la prétention de penser qu’on aurait pu gagner ce match mais je n’aurais tiré aucun enseignement. Et quand est-ce qu’on intègre ces joueurs? Certains font exprès de ne pas comprendre. »

Ses détracteurs, Djamel Belmadi les a biens ciblés et a compris qu’il va devoir composer avec eux tout le temps qu’il restera en poste comme sélectionneur de l’Algérie. « Je ne parle pas de la population mais de certains commentateurs de football, mais pas tous. Mais ça glisse sur moi ça. Voir l’évolution des joueurs et de l’équipe, c’est ça mon travail. Le reste, c’est parallèle, on fait le travail, on est obligé d’être coopératif mais pas plus que ça. Mais ça ne m’empêche pas de dormir », a-t-il conclu. Alors que l’Algérie va affronter le Sénégal ce mardi en match amical pour une affiche de choix entre les deux derniers champions d’Afrique, il se sait déjà attendu et qu’en cas de résultat négatif, ses détracteurs ne se priveront pas de l’attaquer à nouveau.

This site is registered on Toolset.com as a development site.