Barça – Real, un Clasico pour le fauteuil de leader
Un petit point les sépare au classement. Mais sur le terrain, comme toujours, il s’agit de bien plus qu’une opération comptable. Le traditionnel Clasico aura comme théâtre le Camp Nou ce samedi à l’occasion de la 11ème journée de Liga. Une affiche de choix, scrutée par les amateurs de football dans le monde entier et qui va opposer les deux derniers champions d’Espagne. La saison dernière, les Catalans ont facilement remporté la Liga, loin devant un Real qui s’est vite concentré sur la Ligue des champions. Ils ont aussi mis la main sur la Supercoupe d’Espagne, face au rival Merengue.
De quoi donner des envies aux Madrilènes de remettre les pendules à l’heure, d’autant plus que cette saison les deux équipes sont au coude à coude. Avec 25 points, le Real occupe la 2ème place en Liga, juste devant le Barça (24 points). Un succès, qui plus est en terres catalanes, leur permettrait de faire un premier écart au classement. Ils pourront pour cela compter sur leur homme providentiel depuis le début de la saison, Jude Bellingham, ainsi que sur un Vinicius qui a retrouvé ses sensations. Mais les hommes de Xavi ne l’entendent pas de cette oreille. Au sortir d’une semaine européenne pleine et un 3/3 en Ligue des champions, les Barcelonais ont pour ambition de doubler la Maison Blanche au classement et offrir à leur fans un nouveau succès de prestige. Mais ils devront composer avec une infirmerie bien garnie, avec Lewandowski, De Jong, Raphinha, Pedri ou encore Koundé tous forfaits.
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— LALIGA (@LaLigaFRA) October 27, 2023
United – City, des voisins que tout oppose
Depuis le début de la saison, tout ou presque les oppose. Manchester City lutte déjà pour le titre en vue de la fin de saison et a fait un grand pas vers une nouvelle qualification en 8èmes de finale de la Ligue des champions. De son côté, le voisin de United se remet tout juste d’un début de saison totalement manqué, marqué par les affaires Sancho, Maguire ou encore les débats autour des performances d’Andre Onana. Une morosité de laquelle les hommes d’Eric Ten Hag viennent de sortir en enchaînant trois succès consécutifs. Les adversaires sont certes modestes (Sheffield United, Brentford, et Copenhague), les victoires étriquées avec à chaque fois un seul but d’écart, mais les Red Devils ont enfin enclenché la marche avant.
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L’équilibre reste malgré tout fragile et la venue des Citizens avec leur armada offensive à Old Trafford pourrait déjà chasser l’éclaircie. Les hommes de Pep Guardiola ne peuvent se permettre de laisser filer Tottenham au classement et une victoire sonne comme un impératif. Mais malgré l’état de forme de son équipe, le technicien espagnol sait que la victoire est loin d’être acquise aux siens car dans un derby, plus que pour tout autre type d’opposition, le classement importe peu une fois le coup d’envoi donné.
OM – OL, duel entre un malade et un convalescent
Une maxime dont va tenter de s’inspirer l’Olympique Lyonnais au moment de se rendre au Vélodrome pour un Olympico loin des attentes avant le coup d’envoi de la saison. Si ce duel entre OM et OL est devenu un classique au fil des saisons en Ligue 1, celui de ce dimanche aura une saveur particulière. Lanterne rouge au classement et sans la moindre victoire depuis le début de la saison, c’est un Lyon blessé et en plein doute qui s’avance. Entre méforme de cadres, un nouvel entraîneur qui tente de trouver ses marques et une direction qui refuse de tirer la sonnette d’alarme, peu de choses incitent à l’optimisme. Pourtant, les Gones vont devoir se sublimer pour obtenir un résultat chez les Phocéens.
Difficile en théorie, mais pas impossible dans les faits face à un OM sur courant alternatif. Si depuis l’arrivée de Gattuso sur le banc de touche les Marseillais sont en regain de forme, au niveau comptable, le compte n’y est pas. Avec seulement 12 points et une 8ème place en Ligue 1, la victoire est obligatoire pour recoller sur le wagon de tête. Devant leur public qui plus est. Alternant le bon et le moins bon depuis le début de saison, Pierre-Emerick Aubameyang, Ismaïla Sarr ou encore Iliman Ndiaye ont là une occasion de se remettre dans le sens de la marche, sous peine de subir la bronca du Vélodrome.