Ses dernières semaines à Londres n’étaient pas de tout repos. Pierre-Emerick Aubameyang a fait la Une de la presse anglaise. Non pas pour ses performances sur le terrain, mais le joueur d’Arsenal s’était encore une fois distingué par des écarts de conduite. Les premières sanctions n’avaient pas alors tardé. Arsenal prend la décision radicale de retirer le brassard à Aubameyang. Le staff ne s’est pas arrêté à seulement prendre le petit ruban. L’attaquant gabonais sera ensuite écarté du onze depuis lors et son dernier match remonte au 6 décembre. Quatre matchs se sont joués sans lui.
Heureusement que la CAN arrive (9 janvier-6 février) pour Aubameyang. Sinon ça allait être une vraie galère. Rejoindre pendant ces moments difficiles la sélection gabonaise, est la meilleure thérapie pour la Panthère afin de s’éloigner de tout ce bruit londonien.
13 matchs de CAN, 6 buts
Comme Sadio Mané (Sénégal), Mohamed Salah (Egypte), Riyad Mahrez (Algérie), Pierre-Emerick Aubameyang fait également partie des «Serial killers» qui sont attendus pour enflammer les stades au Cameroun. Le capitaine du Gabon a le talent et le vécu pour tout exploser. A 33 ans, il est dans le dernier virage de sa carrière internationale. Et la CAN au Cameroun pourrait être la dernière pour l’ancien buteur de Dortmund, surtout que le Gabon n’est pas régulier dans les phases de qualification.
Avec 70 sélections à son compteur (29 buts), Aubameyang sera à nouveau l’atout principal du Gabon. Il a déjà 13 matchs de Coupe d’Afrique des nations à son actif et 6 buts marqués. Pas mal comme ratio. L’ancien milanais a connu sa première CAN en 2010 en Angola (3 matchs, 0 but) puis 2012 (4 matchs, 3 buts), 2015 (3 matchs, 1 but) et 2017 (3 matchs, 2 buts).
Jim CEESAY
