L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer. Ce n’est point pour paraphraser le père de l’Olympisme Pierre de Coubertin. Seulement, disputer les Mondiaux d’athlétisme pour un athlète accroit l’expérience. Même étant éliminé aux séries, le fait de se frotter aux meilleurs reste plus qu’une satisfaction. La sprinteuse ivoirienne Jessika Gbaï Maka ne dira pas le contraire. A 23 ans, elle vient d’honorer les premiers Mondiaux de sa carrière à Oregon, aux Etats Unis. Avec une place en demi-finale. «Avant cette compétition, tous mes proches m’ont dit que je pouvais atteindre les demi-finales .Mais, il fallait que je donne le meilleur de moi-même. C’est ce que j’ai fait. Et on a réussi à disputer les demi-finales», a rappelé l’Eléphante dans sport-ivoire.ci.
Comme dopée par ces remarques, Jessika Gbaï Maka s’est transcendée pour atteindre les demies avec un chrono de 22s89. «C’était vraiment une merveilleuse expérience d’être sur la même piste avec autant d’athlètes talentueux pour ma première compétition professionnelle. Je l’avoue ! C’était exceptionnel», claironne encore l’athlète de 23 ans. Elle ajoute : «22.89 n’était pas ma meilleure performance. Mais, j’étais quand même heureuse et reconnaissante pour ce repêchage. Car, j’ai fini indemne et j’ai couru un temps proche de ma meilleure performance. J’étais très heureuse qu’avec ce temps j’aie pu avancer dans la compétition.»
«Je suis très fière d’être ivoirienne»
Même si elle a été repêchée pour disputer les demi-finales des Mondiaux, Jessika Gbaï ne regrette rien de sa participation. Que du bonheur même. «Je n’ai aucun regret. J’ai eu une saison extrêmement longue avec les joutes universitaires. Donc venir ici après 6 longs mois de compétition chaque week-end et toujours courir mon 3e meilleur temps est une bénédiction», martèle la sprinteuse. «J’ai décidé de courir pour la Côte d’Ivoire bien avant même de commencer à me lancer sur les pistes. Je suis très fière d’être ivoirienne» conclut-elle.