Après un huitième de finale héroïque face au Nigeria, la Tunisie est tombée sur un os en quart de finale. Une défaite face au Burkina Faso (0-1). Pourtant, certains observateurs ont pointé du doigt des erreurs d’arbitrage. Notamment sur un potentiel pénalty sur Wahbi Khazri. Mais après consultation de la VAR, l’arbitre n’a pas sifflé. Une action qui a d’ailleurs fait parler sur les réseaux sociaux.
Les joueurs tunisiens quant eux préfèrent passer outre ces faits de jeu. En sortie de match, ils ont plutôt souligné leurs imperfections. Notamment Jalel Kadri, l’entraineur adjoint de la Tunisie. « On va pas chercher des excuses mais il fait comprendre que les joueurs contaminés au coronavirus ne peuvent pas retrouver leurs moyens physiques aussi rapidement».
«On est tombé sur une bonne équipe de Burkina Faso»
La Tunisie a donc montré un tout autre visage. Face à des Burkinabés très dynamiques et techniquement bons, Ali Maaloul a plutôt souligné les approximations de son équipe. «Un grand match contre le Nigeria (1-0 en 8e de finale), mais aujourd’hui (hier NDLR) on était à côté de la plaque. On n’était pas bien en première mi-temps et on a encaissé un but. On a une bonne équipe et on pouvait faire mieux.» A confié le latéral gauche de la Tunisie à Mosaïque FM.
Pour Naïm Sliti, le Burkina Faso a été au-dessus. L’essentiel est désormais de se focaliser sur les prochaines échéances. «On est tombé sur une bonne équipe de Burkina Faso. Ceux qui disent que le Burkina Faso est une petite équipe ont tort. C’est le football. On n’est pas bien rentré en première mi-temps. Maintenant, on a d’autres matchs importants». La Tunisie a une double confrontation face au Mali en mars pour les barrages de la Coupe du monde 2022.
Oumar NDONGO