Le conflit entre Maxi Shamba et la Fédération de basketball du congo (FEBACO) fait désormais partie du passé. Le meneur de jeu de 28 ans a signé son retour en sélection. Il était en retrait depuis le mois de février dernier pour une affaire de dette. Et juste avant la tenue, à Dakar, de la première fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023.
Maxi Shamba Munanga, joueur de Calais Basketball (National 2, France) est bien présent au stage des Léopards à Istanbul, en Turquie. La sélection congolaise y prépare la deuxième fenêtre de ces qualifications au mondial 2023. «Je suis très content de revenir en équipe nationale. Mon pays a encore besoin de moi. Et je suis obligé de répondre présent», confie Maxi Shamba.
Le joueur poursuit : «Mon absence lors de la première fenêtre était due à quelques soucis que je devais régler. Je demande aux supporters congolais d’être calmes, tout se passe bien. Je suis bien de retour. Nous sommes entrain de nous préparer afin d’avoir un groupe compétitif. Et pour aller chercher la qualification à la coupe du monde.» Un discours qui rassure bien les inconditionnels de la balle orange du Congo.
Entre excuses et assurances
Maxi Shamba avait annoncé son retrait de l’équipe nationale il y a quatre mois. Une décision du joueur qui avait notamment été motivée par une dette de 2.350 euros que la Fédération lui devait. Il fallait donc recevoir des garanties de la part de la Fédé pourque Maxi Shamba signe son come-back. «Maxi a présenté des excuses au président intérimaire de la fédération, Me Paulin Kabongo. Il l’a fait par rapport au comportement qu’il a eu suite à sa créance de 2.350 euros qui n’a jamais été liée au président intérimaire», informe à Sport News Africa, Joe Lolonga, le troisième vice-président de la FEBACO.
Et le fédéral de faire remarquer tout de même. «Le problème n’a pas encore été résolu du fait que nous n’avons pas encore eu la totalité des subventions de la dernière compétition. Mais cela ne veut pas dire qu’il (Maxi Shamba) ne sera pas payé. Il a accepté d’être là et il recevra au son argent.»
Tout est bien…qui finit bien.
Jonathan MASIALA
