Joel Embiid a choisi de jouer pour la Team USA. Si la France, qui pensait chiper le pivot, a de quoi s’en mordre les doigts, le Cameroun aussi l’a mauvaise. Natif de Yaoundé, le colosse aurait pu, selon plusieurs observateurs, porter les Lions Indomptables et contribuer à l’essor de la balle orange dans le pays. Jérémy Nzeulie ne comprend d’ailleurs pas la décision de Joel Embiid. L’international camerounais ne se cache pas pour
Dans l’émission de Tony Parker sur Skweek, Jérémy Nzeulie a ainsi été sans concession. «J’ai lu récemment que Joel Embiid avait choisi Team USA par rapport à son fils, c’est son choix après tout c’est un adulte. Mais le truc c’est que moi, en tant que personne qui a toujours gardé des liens forts avec le Cameroun, je trouve ça dommage pour le pays et l’Afrique. Il est né et a grandi au Cameroun. Ce n’est pas un binational comme moi», lance-t-il d’abord. Il a ensuite poursuivi. «Et aujourd’hui, on a un vrai Camerounais qui sort d’Afrique pour réussir dans le basket et s’imposer parmi les meilleurs joueurs du monde, et il délaisse son pays et son continent pour pouvoir jouer avec des gens qui sont déjà extrêmement forts. Je pense qu’il ne se rend pas compte du message qu’il envoie au prochain Joel Embiid, au prochain Pascal Siakam », martèle-t-il. D’autres voix ont par ailleurs critiqué ce choix, toujours au Cameroun.
Williams Narace prend le relai
En outre, Jérémy Nzeulie n’est pas le seul international camerounais à critiquer le choix du dernier MVP en NBA. A la question de savoir s’il était surpris, Williams Narace n’a pas hésité. «Oui, parce que de mon côté j’avais toujours un peu espoir qu’il prenne une autre décision. Ce sont ses choix de carrière et sa vie. Je ne juge pas, mais je trouve ça un peu décevant parce qu’il avait l’étiquette de celui qui allait révolutionner pas mal de choses au niveau du basket camerounais ou du basket africain. Porter ce maillot-là, ça aurait pu faire changer plein de choses (…). Ça aurait eu plus d’impact que d’aller jouer dans une équipe déjà remplie de stars », lance-t-il pour Ouest-France.