Ons Jabeur connait une saison compliquée. Malgré les blessures et le manque de confiance, la Tunisienne affiche tout de même le sourire. Et elle compte aborder Wimbledon en toute sérénité. Pour son entrée en lice, elle fera face à la Polonaise Magda Frech ce mardi 04 juillet.
Passée en conférence de presse, la tête de série n°6 a surtout salué les progrès du tennis en Afrique. « Je sais qu’il y a beaucoup de joueurs affamés. Ils veulent être ici. Si vous me posez des questions sur la Tunisie, nous en avons de bons chez les hommes, je pense que quatre ou cinq sont vraiment bons. Ils essaient d’être dans le top 100, ce qui honnêtement est génial. Je ne pense pas que nous ayons jamais eu ça en Tunisie. En Afrique, je veux voyager plus et voir plus du niveau là-bas. Mais une chose que je sais, la mentalité que nous avons là-bas est incroyable. Je sais qu’il y a beaucoup de grands combattants », a déclaré la Tunisienne de 28 ans.
Surnommée la ministre du bonheur en Tunisie, Ons Jabeur envisage de mettre en place sa propre académie pour contribuer davantage au développement du tennis en Afrique. Elle confie : « Je comprends que le tennis n’est pas facile, mais encore une fois, ce n’est pas impossible d’être ici. J’espère qu’un jour avec ma propre académie, je pourrai aider un peu. Nous avons de grandes joueuses, mais je pense qu’elles peuvent faire plus. J’aimerais pouvoir inspirer de plus en plus de femmes. Je sais que c’est peut-être parfois plus difficile pour les femmes d’y arriver. Ce n’est pas impossible. Je soutiens les filles de Tunisie et j’espère qu’il y aura une génération plus forte bientôt. »
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