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Evrard Dion Oulaï

Evrard Dion Oulaï (2e ligne ivoirien) : « Il faut continuer à construire l’équipe»

Quel bilan faites vous de votre compétition ?

Je pense qu’on a beaucoup de choses à travailler encore vu le niveau des équipes que nous avons jouées. Je tiens toutefois à préciser que nous sommes en pleine reconstruction après le départ de cadres comme Bakari Meïté. Aujourd’hui, il y a une nouvelle formation de la Côte d’Ivoire avec beaucoup de jeunes qui viennent d’arriver.  Il faut continuer à construire l’équipe afin que tout aille pour le mieux en terme de succès dans les années à venir. Ce qu’il faut retenir, malgré tout, c’est que ça va de mieux en mieux depuis un bon moment. Tout se professionnalise autour de la sélection.

Est-ce une déception de manquer à nouveau une compétition majeure ?

Oui, il y a une déception énorme parce que notre but premier était la qualification mais on finit à la 6ème place à cause d’un arbitrage qui été contre nous toute la partie. Mais bon, on ne va pas tout mettre sur l’arbitrage parce qu’on a manqué des occasions qu’il ne faut pas rater à ce niveau de la compétition. Depuis Abidjan  jusqu’à Marseille,  on a bossé dur, très dur. On peut quand même être fiers de notre parcours. Nous sommes juste déçus pour les Ivoiriens qui ont beaucoup cru en nous.

Avez vous eu le sentiment que la Côte d’Ivoire a progressé sur cette compétition ?

Oui il y a beaucoup de progrès mais il faut qu’on travaille davantage si on veut rivaliser avec les meilleurs d’Afrique . A court, moyen et long terme, il faut arriver à un niveau où on doit pouvoir se qualifier pour des Mondiaux successifs.

Qu’est-ce qu’il vous manque par rapport à des Nations comme le Zimbabwe, la Namibie ?

Ils nous manque une charnière parce qu’on joue avec deux joueurs qui n’ont pas evolue à leur poste en parlant du numéro 10 Ezer Kossé et du numéro 9 Alexandre Pilati. On a fait une bonne préparation d’un à deux mois avec des match amicaux. On a travaillé dur durant des jours. Physiquement, nous étions étions en condition. A ce niveau, on n’a rien à envier à personne. En terme de talents également, le groupe s’est bonifié avec les joueurs locaux. On a péché par inexpérience. Les Namibiens, vainqueurs de la compétition face au Kényans, sont des habitués de la Coupe du monde.

Comment jugez-vous le travail de la Fédération depuis quelques années ?

Honnêtement, depuis que je suis en sélection, c’est l’une des rares fois où tout était parfait. Depuis plus de 10 ans, c’est la première fois que j’ai vu les choses aussi bien organisées. Il y avait tout pour qu’on soit dans le confort. Les dirigeants fédéraux, avec à leur tête le président Tanoh Elvis, font beaucoup. Nous en sommes énormément fiers et j’espère que cela va continuer pour les compétitions prochaines même s’il y a encore du travail à faire. Chapeau à la Fédération Ivoirienne de Rugby!

Comment entrevoyez vous le futur de cette équipe ?

C’est un groupe avec beaucoup de qualité.  Maintenant comme je l’ai dit tout à l’heure, il faut que ce groupe travaille beaucoup ensemble avec des locaux. Dans les années à venir, ça va être une belle équipe. Nous allons nous hisser au niveau des meilleures nations africaines.

Que ressentez-vous par rapport au soutien de plus en plus croissant du public ivoirien ?

Les Ivoiriens nous rendent fiers et nous remplissent de bonheur. Leur amour indéfectible nous fait gravir des montagnes à chaque regroupement. On se surpasse pour nos fans. Je remercie tout l’ensemble des joueurs et les supporters, nos familles, nos amis pour leur soutien et les messages d’encouragement qu’ils nous ont envoyés. J’espère que la prochaine fois va être là bonne. Vive le rugby ivoirien !

Réalisée par Sanh Séverin au téléphone

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