Octavian, tu es connu pour ton talent au sein de l’industrie musicale. Mais nous avons également appris que tu étais aussi un grand fan de MMA. Peux-tu nous en dire plus sur ton passion pour ce sport ?
Octavian : Effectivement, je suis un grand fan de MMA depuis plusieurs années maintenant. J’ai commencé à m’y intéresser en regardant des combats avec des amis, et j’ai tout de suite été fasciné par la technique et la stratégie mise en place par les combattants. C’est un sport qui demande une grande discipline, de l’endurance, de la force physique et mentale, et je trouve cela très inspirant.
Nous avons vu ton enthousiaste à propos de la récente victoire d’Israël Adesanya. Qu’est-ce qui t’a marqué dans ce combat ?
Octavian : Israël Adesanya est un combattant que j’admire beaucoup. Non seulement il est Africain, et ils sont rares à l’UFC, mais il est aussi extrêmement talentueux, avec une grande technique et il a su se faire une place de choix dans le monde du MMA. La rivalité entre lui et Alex Pereira a été très intense ces dernières années, et c’était un combat très attendu. J’ai été très heureux de voir qu’il a finalement remporté la victoire, cela montre à quel point il est un combattant de classe mondiale.
« Ngannou et Kamaru Usman vont rebondir »
Ce n’était pas gagné au vue des premiers rounds…
Octavian : Non, en effet ! Et c’est là tout le génie d’Adesanya. Contrairement à leur premier affrontement à l’UFC, cette fois « Izzy » a su tirer parti du trop-plein de confiance de Pereira pour le piéger et inverser la tendance en une frappe éclaire. Lors du premier combat, Pereira a profité d’un boost d’énergie pour coincer « Izzy » dans les cordes au cinquième round. Adesanya n’avait alors plus d’énergie pour riposter, alors qu’on sait qu’il est probablement le combattant avec la meilleure contre-attaque de toute l’UFC. On l’a vu avec Whittaker, Brunson, Costa… Or, lors du match retour contre Pereira, plutôt que de se laisser coincer dans les cordes, il a sciemment amené Pereira dans les cordes dès le second round, et a attendu que ce dernier ouvre sa garde. Adesanya lui assène alors un double crochet avant de le terminer avec un Marteau sorti de l’espace… récupérant sa ceinture au passage.
Avec cette victoire, Adesanya a aussi permis aux combattants originaires d’Afrique de récupérer à nouveau une ceinture, alors qu’ils avaient perdu les trois en leur possession…
Octavian : Il est vrai qu’Adesanya – Pereira jusqu’à présent, c’était trois victoires de Pereira dont une par KO, une par TKO et une aux points (celle-ci est contestée, ndlr). C’était le moment où jamais pour Adesanya de prouver qu’il était capable de battre Pereira, et ainsi réaffirmer son statut de vrai champion. C’est ce qu’il a fait, de la plus belle des manières. Moi qui le suis depuis quelques temps, j’ai adoré observer son évolution et sa domination sur cette catégorie. Je suis un grand fan de son style et de sa personnalité, il apporte beaucoup de fraîcheur et d’originalité dans le sport.
Et certes, sa victoire était importante pour les « Three Kings », comme on les appelle, le Camerounais Francis Ngannou (champion en poids lourds qui a quitté l’UFC du fait de désaccords contractuels, ndlr) et le Nigérian Kamaru Usman (ex-champion Welterweights, défait à deux reprises par le nouveau champion Leon Edwards, ndlr). Mais je pense qu’ils vont rebondir, ils ont prouvé leur talent à maintes reprises et je suis sûr qu’ils seront de retour sur le devant de la scène très bientôt. Je ne m’en fais pas trop pour eux.
« Devenir l’un des labels les plus influents dans l’industrie musicale »
Passons maintenant à ton parcours artistique. Tu as connu un succès fulgurant ces dernières années, avec des collaborations prestigieuses et de nombreux prix et récompenses. Comment expliques-tu cette réussite ?
Octavian : Je pense que c’est une combinaison de plusieurs facteurs. D’abord, j’ai toujours été très passionné par la musique, et j’ai travaillé dur pour développer mon propre style et ma propre esthétique. Ensuite, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes très talentueuses dans l’industrie, comme Virgil Abloh, qui m’ont soutenu et encouragé dans mon travail. Enfin, je crois que c’est aussi une question de timing et de chance. J’ai publié mes premiers projets au moment où le public était prêt pour quelque chose de nouveau et de différent, et cela m’a permis de me faire remarquer.
Tu sors prochainement un nouvel E.P. intitulé « 22 ». Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce projet ?
Octavian : Oui, je suis très excité à l’idée de sortir ce nouvel E.P. « 22 » est un projet qui m’a pris plusieurs années à réaliser, et j’y ai mis tout mon cœur et toute mon énergie. Il y aura des collaborations avec des artistes que j’admire beaucoup, comme Headie One et Lojay, et je pense que les fans pourront y trouver quelque chose qui leur plaira. La couverture de l’E.P. est également très importante pour moi, car elle rend hommage à mon ami et mentor, Virgil Abloh, qui nous a quittés l’année dernière.
Tu as récemment créé ton propre label, Sex Am Club Record Label. Quels sont vos projets dans les mois à venir ?
Octavian : Oui, j’ai créé ce label pour pouvoir soutenir et mettre en avant de jeunes artistes talentueux, tout en gardant un contrôle total sur leur production et leur direction artistique. Nous avons déjà signé deux artistes, Michael Phantom et BlockBoy, qui sont tous deux très talentueux et ont un énorme potentiel. Mon objectif pour Sex Am Club Record Label est de devenir l’un des labels les plus influents dans l’industrie musicale, en particulier en aidant les jeunes artistes à atteindre leur plein potentiel et à réaliser leurs rêves. Nous avons des projets passionnants pour les mois à venir, y compris des sorties d’albums pour nos deux artistes signés, ainsi que des collaborations avec d’autres artistes talentueux. Je suis très enthousiaste à l’idée de voir ce que nous pourrons accomplir avec ce label dans l’avenir.