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Tobi Amusan

Mondiaux Tokyo 2025 : le Nigeria veut éviter le fiasco de Budapest

Le Nigeria n’a décrocher la moindre médaille aux Mondiaux d’athlétisme de Budapest. Ese Brume a fini au pied du podium du saut en longueur tandis que Tobi Amusa a fini 6e du 110 m haies. Pour éviter la réédition d’un tel fiasco, le professeur Emmanuel Ojeme préconise que les athlètes du pays soient prises en charge psychologiquement. Afin qu’ils atteignent des performances optimales. Le membre du conseil d’administration de la Fédération nigériane d’athlétisme (AFN) pense que le Nigeria à un statut à faire valoir.  « Le Nigeria, en tant que géant de l’Afrique, devrait être à la hauteur de son statut dans le domaine sportif. La nation doit non seulement participer, mais aussi réaliser des performances dignes de ce nom. C’est le fardeau de la Fédération nigériane d’athlétisme ».

Emmanuel Ojeme parle de l’existence de talents et d’un système de détection assez huilé. Ils répond  à ceux qui expliquent la déroute nigériane par un manque d’athlètes aptes sportivement et d’un système pour les développer.  « Le Nigeria a-t-il les talents ? Oui bien sûr. Le Nigeria compte une population de jeunes dotés de qualités athlétiques. Les jeunes sont dans les communautés et les systèmes scolaires. Les talents sportifs sont identifiés morphologiquement, programmés et incubés à travers des activités systématiques scientifiquement structurées ainsi que des compétitions de manière horizontale et verticale par un personnel professionnellement formé ».

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L’aspect psychologique des athlètes nigérians négligé

Mais pour lui là où le bât blesse c’est dans les aspects liés à la psychologie des athlètes. Et, Emmanuel Ojeme en liste les bienfaits. « Un outil essentiel requis par un athlète pour réussir est la discipline personnelle pour suivre les habitudes alimentaires prescrites, respecter le programme d’entraînement, éviter les stéroïdes et le dopage, adhérer aux pratiques d’amélioration des compétences et de la condition physique, éviter d’être trop confiant, suivre les instructions des entraîneurs et des entraîneurs. Et reconnaître que la performance n’est pas ce qui s’est passé auparavant mais une manifestation situationnelle de compétence ».

Pour finir le professeur trouve que l’échec de Budapest doit être la base d’un renouveau. « Budapest 2023 devrait être un tournant décisif pour le développement de l’athlétisme au Nigeria. Il est maintenant temps de revoir nos programmes et nos pratiques. Pour assurer des sorties plus productives dans les années à venir. Tout le monde doit être sur le pont ».

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