A 38 ans, Eliud Kipchoge n’a pas l’intention de prendre sa retraite. « Je suis toujours là pour rester. Je ne prends pas ma retraite bientôt. Je suis toujours là, plus longtemps que vous ne l’imaginez peut-être. Quand le bon moment viendra, je changerai et je ferai autre chose. Je vis au jour le jour. Pendant que j’y suis, je me pousse tous les jours », a confié la légende kényane au site kényan Nation.
Le double champion olympique et recordman du monde des 42, 195 km débute sa saison sur les routes le 17 avril à Boston. Mais désormais, Eliud Kipchoge ne courra plus pour battre des records, mais juste par passion. « Non, je n’ai pas l’intention d’établir un autre record du monde. Je cours maintenant comme passe-temps. Mon prochain marathon, cependant, aura lieu le 17 avril 2023 à Boston. Je participerai à la course pour commémorer l’incident de 2013 où deux bombes ont explosé près de la ligne d’arrivée environ cinq heures après le début de la course, faisant trois morts et plus de 260 blessés. Je le ferai pour les vies perdues et pour ceux qui ont subi diverses blessures. » Eliud Kipchoge avait pulvérisé son record du monde au marathon de Berlin, en septembre dernier. Il avait parcouru les 42, 195 km en 2h01mn09s
Le Kényan a par ailleurs livré quelques astuces qui ont fait de lui le plus grand marathonien de tous les temps. « On dit souvent qu’un bon sommeil donne un bon coup d’envoi le matin. Alors que huit heures de sommeil suffisent à peine, j’ai délibérément décidé de dormir 10 heures, les huit heures habituelles la nuit et une sieste supplémentaire de deux heures, soutient le champion du monde. Je veille à me reposer suffisamment. Cela me rend actif et plein de force pendant mes heures d’entraînement. Je répartis ensuite le reste des heures de la journée en fonction de plusieurs facteurs tels que les rendez-vous et le temps familial et agricole. »
A lire aussi : Eliud Kipchoge : « les limites sont là pour être brisées»
