Le moment ou jamais pour entrer définitivement dans l’éternité de l’histoire du football argentin. Au crépuscule de sa carrière, Lionel (35 ans) participe sans doute à son dernier Mondial, au Qatar. Et pour sa dernière danse, le septuple Ballon d’Or, qui reste sur une prestation en demi-teinte face à la Pologne (2-0) avec notamment un penalty manqué, rêve de laisser en héritage la Coupe à sa nation.
Tout comme son pays souhaite de tout cœur aussi voir sa star soulever au soir du 18 décembre ce trophée majeur, le seul qui manque à la palmarès XXL de la Pulga. Mais en attendant d’en arriver là, lui et son équipe devront se défaire de l’Australie, surprise de la phase de poules, en huitièmes de finale ce samedi 3 novembre au Stade Ahmad bin Ali.
L’Argentine, moins de repos que tous les autres
Si l’Albicéleste a la faveur des pronostics, elle devra éviter de tomber dans la torpeur dont elle a fait montre lors de son premier match dans la poule C qui lui avait valu une défaite contre l’Arabie Saoudite d’Hervé Renard (2-1). Surtout qu’en face l’adversaire du jour semble un peu plus costaud que les Faucons verts.
Pour s’en convaincre, Lionel Scaloni, sélectionneur de l’Argentine, et son groupe peuvent demander à la Tunisie et au Danemark. Après être tombés face à la France, championne du monde en titre, lors de leur premier match dans le groupe D, les Socceroos n’ont pas eu de complexe pour venir à bout des Aigles de Carthage (1-0) et des Vikings (1-0) et ainsi réserver leur billet pour le second tour. Une sacrée prouesse.
Les vainqueurs de la dernière Coppa America savent donc à quoi s’en tenir. Mais outre la solidité de l’adversaire, les Argentins devront surtout trouver les ressources physiques nécessaires après avoir seulement bénéficié moins de trois jours de repos après leur dernier match face à la Pologne (2-0).
Di Maria incertain
Une situation qui n’avait pas d’ailleurs manqué d’agacer un peu Lionel Scaloni : « Aujourd’hui je suis satisfait mais aussi un peu agacé, a-t-il lâché immédiatement après la rencontre, en conférence de presse. Ça me paraît complètement fou que l’on rejoue après un peu plus de deux jours alors qu’on est premiers du groupe. »
Le technicien argentin a donc eu moins de temps pour préparer son équipe tactiquement pour ce match. Et devrait certainement être obligé de faire sans un des cadres de son équipe : Angel Di Maria. L’ailier de la Juventus, sorti à l’heure de jeu face à la Pologne en raison d’une contracture musculaire, aurait certainement eu besoin d’un repos supplémentaire pour récupérer de sa blessure. Plusieurs médias argentins l’ont d’ailleurs annoncé sur le banc pour cette rencontre.
