Il y a un an au Cameroun, l’Algérie tombait de haut à la 33e édition de la CAN. Championnat d’Afrique en titre, les Fennecs n’ont pas pu aller au-delà du premier tour. Pire encore, un mois après ce terrible échec, Djamel Belmadi et ses joueurs s’écroulaient chez eux face aux Lions indomptables et rataient le rendez-vous mondial au Qatar. 2022 a donc été une année à oublier pour le football algérien. Comment sera 2023 ? Elle démarre par un CHAN disputée à domicile.
Les Fennecs affrontent ce vendredi la Libye en match d’ouverture avec pratiquement l’obligation de réussir leur première sortie. Les pays hôtes de cette compétition ont souvent l’habitude de bien soigner leur entrée. Hormis la Côte d’Ivoire qui a pris une correction (0-3) de la Zambie en 2009 lors de la 1ère édition, les autres ont tous gagné. Que ce soit le Soudan, la Mauritanie, le Rwanda, le Maroc ou le Cameroun il y a un an. Mais les Algériens, qui pourtant se préparent depuis plus de deux ans, ont montré quelques signes d’inquiétudes lors de leurs derniers matchs amicaux en butant contre la Mauritanie en décembre (0-0) et le Ghana (0-0), pas plus tard que le 7 janvier dernier.
Pour cette entrée en matière, l’Algérie fait face à la Libye, un adversaire qui peut être coriace. Les Chevaliers de la Méditerranée ont remporté la compétition en 2014 en Afrique du sud. L’équipe actuelle, entrainée par le Français Corentin Martins, est toutefois moins clinquante que celle d’il y a neuf ans. Elle a d’ailleurs perdu en amical 3-1 contre la RD Congo et 1-0 face à la Côte d’Ivoire. Majid Bougherra refuse cependant de la minimiser. «J’ai étudié par cœur la Libye. Nous connaissons leurs points faibles et forts. C’est une équipe joueuse avec des footballeurs agressifs et techniques», analyse le sélectionneur des Fennecs.
CHAN 2022 : le calendrier complet de la compétition
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