Les fans en rêvaient, Bangui Sporting Club l’a fait. Cette victoire a eu les mêmes ardeurs que la précédente contre les Egyptiens Al-Ahly. Les Fauves sont désormais qualifiés pour la première fois au grand rendez-vous du basket africain. Mais la soirée a été longue pour les hommes de l’Australienne Liz Mills et de l’Américain Sparrow, qui avaient déjà perdu contre FUS en prolongation lors de la dernière confrontation entre les deux équipes.
Les Bamaras ont su tirer profit d’une rencontre tendue. Ils ont gardé une courte avance dès le premier quart-temps tout en conservant l’écart dans le deuxième, avant de se relâcher sur la dernière ligne droite, notamment dans le dernier quart-temps, jusqu’à compter huit points de retard (80-72). Mais en allant puiser dans les dernières ressources, les joueurs du Bangui Sporting Club vont parvenir à refaire leur retard et recoller au score dans les dernières secondes (90-90).
Liz Mills rêve en grand
C’est le moment choisi par Max Kouguere, l’un des renforts de la formation centrafricaine et dernier marqueur en demi-finale, pour livrer une passe décisive pour son coéquipier Fula, qui décroche un tir salvateur à trois points dans le money time (90-93). Sur le plan individuel, les renforts du Bangui Sporting Club Evans Ganapamo, Bojan Johnson, tout comme le natif du 92 logement à Bangui, Billy Kamayengue ont sublimé cette dernière rencontre de l’Elite 16. Mais tout porte à croire que le collectif est un point fort de cette équipe.
Pour la coach principale, Liz Mills, l’objectif est désormais de rêver grand, après cette qualification historique. « Pour ma prochaine expérience à la BAL, je vais gagner ce titre. J’y suis allé deux fois. Quoiqu’il en soit, c’est l’heure du titre pour moi », a-t-elle confié au micro de la FIBA. Le rendez-vous est pris pour l’histoire puisque Bangui Sporting Club se positionne comme l’un des prochains prétendants à la phase finale de la Basketball Africa League qui aura lieu début 2024, au Rwanda.
Patrick ETOUNDI