Le Golfe est une destination à la mode. Et Abdou Diallo y a déposé ses baluchons cet été. Pas en Arabie Saoudite comme la majorité des transferts vers cet endroit du globe, mais au Qatar. L’international sénégalais (23 sélections) a en effet paraphé un bail de quatre ans avec Al Arabi. Un choix par défaut ? Non, pense l’ancien du PSG. Selon lui, c’est une décision mûrement réfléchie.
« C’est mon septième club. C’est un passage qui peut être stressant mais aussi déterminant dans ma carrière, donc il ne faut pas se tromper. Quand tu enchaînes les transferts, tu prends en expérience et tu vois les choses un peu différemment. (…) Le Qatar ? Ce n’était pas mon projet du début du mercato. Je m’étais mis comme priorité de continuer en Europe, dans les cinq grands championnats, même si je pense avoir fait le tour en Allemagne. (…) Je sentais que je voulais voir autre chose. La France ? Je ne me voyais pas aller autre part qu’à Paris. J’ai fait Monaco (de 2011 à 2017, ndlr), qui est dans mon cœur, et le PSG, dans mon cœur. Ça avait du sens pour moi de me limiter en France dans ces deux clubs-là. Pourtant, j’ai eu quelques approches intéressantes, mais ça ne faisait pas sens », clame Abdou Diallo dans un entretien accordé à la chaîne YouTube ASAC.
L’Arabie Saoudite a toqué à la porte
Cependant, Abdou Diallo concède avoir eu d’autres sollicitations. D’ailleurs, le champion d’Afrique aurait pu signer en Arabie Saoudite. Même s’il avoue qu’il ne s’attendait pas à signer au Qatar.
« Avec l’âge et l’expérience, tu comprends qu’il faut s’écouter. T’as qu’une carrière, c’est la tienne. Choisir, c’est renoncer, donc il faut être prêt à le faire. Je ne me suis pas forcé la main. Par la suite, il y avait l’Arabie saoudite, qui était un acteur phare du mercato. Forcément, j’y étais attentif et j’ai eu de grosses discussions avec un club saoudien en particulier, qui n’ont pas abouti. J’ai été très dur en négociations, je ne vais pas le cacher. Le Qatar s’est présenté comme un cheveu sur la soupe, je ne me projetais pas du tout là-bas, parce qu’il n’était pas aussi actif que l’Europe ou l’Arabie saoudite. Mais il n’y a pas de hasard dans la vie, j’ai réussi à avoir tout ce que j’espérais et avoir ce sentiment de : « Ouais, c’est là-bas que je dois être ». Mon petit frère (Ibrahima Diallo, ex-Southampton, avait signé là-bas un mois plus tôt, donc c’est un sacré argument en plus », confie Abdou Diallo.