Après avoir réussi à attirer Cristiano Ronaldo, les observateurs du football voyaient en l’Arabie Saoudite un nouvel eldorado pour les joueurs en fin de carrière. Que nenni. Les clubs saoudiens ont effet réussi à attirer d’autres grosses pointures du football européen. Mais aussi des joueurs à la fleur de l’âge. Ruben Neves, Sergei Milinkovic-Savic, Gabri Veiga, Otavio… Ces derniers, malgré l’intérêt de grosses cylindrées européennes, ont préféré rejoindre le convoi de la Saudi Pro League. Figure de l’ombre, Michael Emenalo est l’une des clés de voute de ce projet. Et il explique comment lui et sa clique ont réussi pareille prouesse. Le Nigérian sait d’ailleurs que les clubs européens craignent désormais ceux saoudiens. D’autant plus que contrairement aux championnats majeurs en Europe, le mercato en Arabie Saoudite n’a pas encore fermé ses portes (il prend fin le 07 septembre).
« Nous avons la possibilité de recruter jusqu’à ce jour. Je comprends l’inquiétude des clubs européens, mais ils n’ont aucune raison d’avoir peur. Si les joueurs ont des contrats avec leurs clubs, ils peuvent décider de ne pas vendre et il n’y aura pas de problème pour eux. Je ne pense pas qu’une semaine de plus les fera changer d’avis. Par ailleurs, l’Arabie est une opportunité pour les joueurs qui n’ont pas pu négocier ce qu’ils voulaient dans leurs clubs ou qui ont été laissés pour compte », renseigne Michael Emenalo dans une interview avec Marca.
Cristiano Ronaldo, l’homme-luge
Qui parle de championnat saoudien dit forcément Cristiano Ronaldo. Le Portugais a été l’élément déclencheur en signant à Al-Nassr le 30 décembre 2022. Michael Emenalo sait d’ailleurs l’importance que revêt l’ancien du Real Madrid. L’ancien directeur sportif de Monaco loue d’ailleurs le professionnalisme du quintuple Ballon d’or. « Nous le voyons dans ses matches : il est motivé pour continuer à être l’un des meilleurs au monde ; Benzema court jusqu’à la dernière minute ; Kanté, pareil…. Nous attendons d’eux qu’ils soient des superstars sur le terrain, pas sur le papier. Nous voulons qu’ils soient des modèles et des ambassadeurs pour les enfants en dehors du terrain, pas seulement des footballeurs, mais des leaders pour la jeunesse de ce pays ».
Dans le football, difficile d’évoquer Cristiano Ronaldo sans l’associer à Lionel Messi. L’Argentin a failli rejoindre son rival de toujours dans le championnat saoudien. Néanmoins, il a finalement choisi les Etats-Unis. Un « échec » que ne regrette pas Michael Emenalo. « Nous ne sommes pas frustrés par sa (non) signature. Nous sommes peut-être un peu déçus, car nous voulons le meilleur, mais, en tant qu’amoureux du football, nous sommes heureux que Leo soit heureux à Miami. Nous respectons sa décision, car les joueurs sont libres. Notre offre était compétitive, mais nous respectons ce qu’il a décidé et pourquoi il a décidé. Nous devons nous efforcer d’avoir des normes de plus en plus élevées pour pouvoir attirer les joueurs ».
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