Le Nigeria ne brille plus sur la scène internationale. Les Super Falcons n’ont plus gagné depuis la CAN féminine au Maroc. Et c’était en quart de finale, contre le Cameroun (1-0). Battues par la Zambie dans la petite finale, elles se sont contentées de la quatrième place. En lice pour la Revelations Cup 2023 au Mexique, les Nigérianes ont concédé une septième défaite d’affilée. Malgré cette situation, les Nigérianes restent optimistes pour la Coupe du monde féminine. Les neuf fois championnes d’Afrique sont d’ailleurs en pleine préparation du Mondial. Elles défient en amical Haïti le 7 avril avant d’en découdre avec la Nouvelle-Zélande, le 11, à Antalya, en Turquie.
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Les Nigérianes ont intérêt à s’imposer. Pour ces deux matches amicaux, le sélectionneur Randy Waldrum pourra compter sur ses meilleures joueuses. Les attaquantes vedettes Asisat Oshoala et Desire Oparanozie ont rejoint le camp à Antalya. L’attaquante du FC Barcelone marche sur l’eau cette saison. Elle compte 24 buts toutes compétitions confondues. La meilleure buteuse de la Liga (19 buts) n’a toutefois plus marqué en sélection depuis fort longtemps. Ses apparitions avec les Super Falcons se font même très rares. Son dernier match avec l’équipe nigériane remonte à la CAN Féminine. Oparanozie, elle, rejoint l’équipe pour la première fois depuis la Coupe Aisha Buhari à Lagos en septembre 2021.
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Le technicien américain a fait par ailleurs appel à de nouvelles tête dont Vivian Ikechukwu. « Nous sommes heureux d’avoir les nouvelles joueuses au camp. Ce sont des joueurs de qualité qui apporteront plus de profondeur à l’équipe. Nous sommes également impressionnés par l’engagement et le dévouement des joueuses qui sont au camp depuis que nous avons commencé à nous entraîner », a déclaré Waldrum. Au Mondial, les coéquipières d’Oshoala vont en découdre avec l’Australie, le Canada et l’Irlande, dans le groupe B.
