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Maroc : les gros chantiers de Walid Regragui

« Nous sommes heureux de vous accueillir ici aujourd’hui pour vous présenter le nouveau sélectionneur du Maroc : Walid Regragui ». C’est en ces termes que Faouzi Lekjaâ, le président de la FRMF a présenté, mercredi 31 août, au Complexe de football Mohammed VI de Maâmora, le nouveau sélectionneur du Maroc. Walid Regragui a paraphé un contrat jusqu’en 2026 avec l’instance. Il devra donc conduire les Lions de l’Atlas au Qatar puis aux CAN 2023 en Côte d’Ivoire (décalée en 2024) et 2025 en Guinée Conakry. L’objectif sera aussi de décrocher une nouvelle qualification en Coupe du Monde en 2026.

Le coach n’a pas fait dans la langue de bois en conférence de presse. Avec son habituel franc-parler, il a montré une partie de ce que sera son mandat. Regragui n’a pas tourné autour du pot au moment de responsabiliser les joueurs sur le terrain. « Nous voulons jouer et avoir de bons résultats avec la manière », lance le coach. Pour lui, le Maroc a beaucoup investi dans son football en termes d’infrastructures. « C’est le moment des résultats ». Néanmoins, le nouveau sélectionneur ne compte tout chambouler de ce qu’il a hérité de Halilhodzic. Il veut apporter « deux ou trois touches » à l’équipe. Mais surtout de l’« engagement, de la rigueur, et une mentalité de vainqueur ». « Quand on prend l’équipe nationale c’est pour gagner…», lance-t-il.

Cas Ziyech

Avant le Mondial, Regragui devra toutefois installer la sérénité au sein de la sélection. Un retour de Hakim Ziyech est attendu par une partie du public. Sur le cas du joueur de Chelsea, zappé par son prédécesseur, le nouveau sélectionneur semble plus pragmatique. Sans affirmer que le gaucher reviendra immédiatement en sélection, le technicien a indiqué que l’équipe nationale était ouverte à tous ceux qui ont le « passeport rouge », en référence aux couleurs marocaines.

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« Que ça soit Badr Bennoun, Hakim (Ziyech), Hamdallah, Hassouni…, ils ont les bienvenus ». Mais le message reste clair sur l’engagement pour le maillot. « Les joueurs ont un devoir quand ils viennent en sélection. On a un gros challenge, on n’a pas beaucoup de temps mais on ne va pas à aller en Coupe du Monde pour faire trois matches. Les joueurs n’ont rien à attendre de moi, c’est eux qui sont sur le terrain », tonne-t-il. Regragui ne se plaint pas du peu de temps dont il dispose pour préparer l’équipe. « On va l’optimiser et mieux se préparer. On a des joueurs de haut niveau qui peuvent s’adapter rapidement. Le plus important c’est de ne pas perdre de temps ».

« Nous avons un grand challenge »

« Je remercie Vahid pour la qualification. Maintenant j’attends des joueurs qu’ils se donnent à fond sur le terrain. Vous connaissez mon caractère et je ne vais pas changer », dit Regragui. Il a d’ailleurs promis de faire « de grandes choses » avec son staff.  « On sait que le public attend beaucoup de choses. On espère rendre fiers les 40 millions de Marocains. On va se tuer pour vous ! ».

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« Les joueurs ont des devoirs. Le discours est simple, nous avons un grand challenge, il faut en être conscient. On a une grande  responsabilité, car c’est la première fois qu’on joue une Coupe du monde dans un pays arabe ». Le Maroc ne disputera que deux rencontres avant de rallier le Qatar. Les Lions de l’Atlas défieront le Chili et Paraguay, respectivement les 23 et 27 septembre à Séville puis à Barcelone. Deux tests qui donneront une certaine idée ce que le technicien pourrait proposer à la Coupe du monde.

Dernier carré de la CAN

En tout cas, si le coach affiche un certain optimisme au moment de prendre les rênes de la sélection, les chantiers qui l’attendent ne sont pas de tout repos. Après le Mondial qatari, la pression sera toujours présente. Car, après un quart de finale frustrant à la CAN 2021 au Cameroun, le Maroc s’est fixé comme objectif une demi-finale en Côte d’Ivoire. « Le dernier carré est l’objectif minimum de la CAN 2023 pour l’équipe nationale », explique Lekjaâ. Le patron du football marocain met par ailleurs une certaine pression à la nouvelle équipe dirigeante, faisant savoir que le contrat avec Regragui contenait des évaluations « permanentes » par étape. Lekjaâ veut que le Maroc devienne le numéro 1 en Afrique d’ici 2026.

Un staff formé à 90%

Le nouveau coach sera assisté par deux adjoints : Rachid Benmahmoud et Gharib Amzine. Omar Harrak, qui a déjà travaillé avec Yassine Bounou à Girone (Espagne), est l’entraineur des gardiens, alors qu’Edu Gonzalez (Vigo, Espanyol, Spartak Moscou…) occupe le poste de préparateur physique. Le staff pourrait en outre être renforcé avec un autre préparateur physique. De son coté, Moussa El Habchi, déjà analyste vidéo sous Halilhodzic, maintient son poste. En revanche, Adil Ramzi n’intégrera finalement pas le staff en raison de son engagement avec le PSV Eindhoven. Regragui veut que son staff soit engagé « à 200% avec la sélection », d’où la non-venue de Ramzi.

Mohamed Hadji

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