Chancel Mbemba est officiellement un joueur de l’Olympique de Marseille. Le défenseur congolais s’est engagé libre depuis la fin de son contrat au FC Porto. Le joueur a d’ailleurs été présenté à la presse ce mardi 19 juillet. L’occasion pour lui de mettre fin à une polémique qui a refait surface ces derniers jours.
Chancel Mbemba s’est en effet prononcé sur son âge. Le joueur de 27 ans, officiellement, a été cash. Il dit : «Il y a beaucoup de gens qui parlent (sur son véritable âge). Je fais mon boulot, je ne sais pas qui va connaître mon âge. Moi, ma mère, mon père, on sait mon âge… Les gens parlent, bravo.» De quoi éteindre la polémique ?
𝗜𝘀𝗮𝗮𝗸 𝗧𝗼𝘂𝗿𝗲́ 🇫🇷
𝗖𝗵𝗮𝗻𝗰𝗲𝗹 𝗠𝗯𝗲𝗺𝗯𝗮 🇨🇩
𝗦𝗮𝗺𝘂𝗲𝗹 𝗚𝗶𝗴𝗼𝘁 🇫🇷 #BienvenueSurMars 🛸 pic.twitter.com/Y8OaqSCLbO— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) July 19, 2022
Une polémique vieille de plus de 10 ans
Si l’âge de Chancel Mbemba fait débat, c’est qu’il interroge beaucoup depuis plusieurs années. Le premier épisode de cette saga remonte à 2013. A l’époque, la FIFA avait diligenté une enquête alors que le Congolais évoluait à Anderlecht. Le club assure que son joueur est né en 1994. Bémol, Mbemba avait signé des licences dans les clubs congolais de La Grâce et de l’AS Mputu. Ceux-ci stipulaient qu’il aurait vu le jour en 1988.
Autre rebondissement, lors de la CAN 2011, la Fédération congolaise affirme que sa date de naissance est le 30 novembre 1991. Alors que dans d’anciennes interviews, le joueur explique être né… en 1990. Difficile de tirer le vrai du faux de cette affaire.
L’OM, le bon choix
Quoi qu’il en soit, le joueur veut se focaliser sur son nouveau challenge. Donner le meilleur Chancel Mbemba pour le club qu’il a choisi au détriment d’autres. «Chacun de nous apporte un plus. On va continuer à travailler, promet-t-il. Je suis un défenseur central. Quand le coach me dit quelque chose, je le fais pour mes coéquipiers. J’ai eu beaucoup d’offres mais il fallait que j’en parle avec ma famille. J’ai décidé et l’OM c’est une grande équipe. Quand je regarde mon parcours, à Porto et l’OM, je suis fier de moi.»
Lire aussi : Dortmund : la planète foot au chevet de Sébastien Haller